US TYROSSE RUGBY || Direction NANTES
Comme le Petit Poucet, l’UST aura-t-elle eu la présence d’esprit de parsemer son itinéraire de cailloux blancs pour peut-être retrouver le chemin de la victoire ?
Car à peine posé son sac bis repetita ce prochain samedi vers les portes de la Bretagne après le long mais fructueux périple de la semaine passée, où il va falloir affronter une équipe aux ambitions affirmées et certainement d’un niveau supérieur à celle de Rennes, de par son vécu en Fédérale1.
Et puis pas question de compter sur un quelconque effet de surprise, le récent résultat des Landais n’ayant fait que décupler l’attention des Nantais peu enclins à se laisser surprendre sur leur herbe.
Si sur le plan bilan des confrontations entre les deux formations la balance penche en faveur des sudistes, le dernier déplacement fut loin d’être de tout repos avec une sévère déconvenue à la clé.
Les bords de Loire risquent de se révéler plus turbulents que l’aspect souvent calme de ce grand fleuve.
Et pour cause la qualité de l’effectif des porteurs d’un maillot qui ne déparerait pas au Pays Basque, sachant allier joueurs d’expérience, revanchards ou jeunes ambitieux, de plus bénéficiant des atouts et de l’environnement d’une belle métropole.
Les Bouillon, Belleteste, Jimenez, Kruger, Le Bourhis, Souvent, Taulanga entre autres, ont su y trouver des conditions optimum à la pratique de leur sport favori.
Mais pour autant confiance aux « rouges et bleus » ayant affiché de belles qualités de solidarité et réalisme samedi dernier, notamment lors d’un deuxième acte devant servir de référence.
Oui le périple va encore sembler long, oui les heures de bus ne s’éliminent pas d’un coup de baguette magique même en périphérie du pays des fées et de la forêt de Brocéliande, mais ensuite place à des déplacements plus « normaux » en termes de distance.
A la lecture des albums d’Astérix, une loupe situe le village gaulois irréductible en Bretagne : il se murmure que notre ami « Sushi » l’aurait découvert avec surtout la marmite de potion aux vertus extraordinaires, et qu’il aurait rempli les gourdes landaises !
On peut toujours y croire et avoir le droit de préférer notre bon pastis landais au petit beurre nantais.
Jean-Jacques LECOUONA