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Tête à tête : Thomas CASTET

Voici déjà trois saisons, dont deux extrêmement perturbées et tronquées, que tu as rejoint l’UST en provenance des Espoirs du Stade Montois. Mais il y a eu certainement un apprentissage de la balle ovale auparavant ?

Issu d’une famille de rugbyman, et après avoir essayé à peu près tous les sports possibles (comme le foot par exemple et Alexandre Salles peut en témoigner je n’étais pas fait pour ça), je n’avais donc d’autres choix que de commencer le rugby. J’ai démarré à l’ASS (Salies de Béarn) à l’âge de 11 ans jusqu’aux catégories minimes avant de quitter mes copains pour Mont de Marsan en cadet.


Comment as-tu choisi de migrer plus au sud du département ?

Suite à une réforme des championnats, la catégorie Espoirs a été baissé d’1 an, j’avais le choix entre rester et me partager le temps de jeu avec d’autres espoirs dans le même cas que moi ou alors partir et tenter une nouvelle expérience en Fédérale 1. Mon choix a été très rapide, d’autant plus que le projet de Tyrosse m’a séduit. Étant du coin, depuis tout petit j’entend parler de l’UST. C’est un club phare de la région qui a toujours créé de l’engouement, qui reste malgré son statut un club familial qui véhicule des valeurs dans lesquelles je me reconnais.


Sans vouloir revenir sur de mauvais moments, on ne peut pas passer sous silence tes blessures handicapantes au tout début sous tes nouvelles couleurs. Ce ne sont plus que des souvenirs oubliés ?

Je ne pensais pas qu’un si petit bout de verre allait m’enlever presque 2 ans de rugby. Je me suis planté un morceau de verre dans le pied et quand il a fallu le retirer et recoudre la plaie, on m’en a oublié quelques-uns en souvenir. A partir de là, le problème n’a fait que s’empirer, j’ai dû me faire opérer 2 fois de plus pour venir à bout des derniers morceaux qui se baladaient dans mon pied. Suite à ces opérations, la cicatrice s’était mal formée et une boule m’empêchait alors de poser le pied correctement m’obligeant à faire de la Kiné pour masser la cicatrice. Mais dorénavant, ce ne sont que de mauvais souvenirs.


Cette année, tu es un de ceux qui comptabilisent le plus de temps de jeu en troisième ligne : c’est parce que tu es le plus jeune et qu’il faut économiser les « vieux » aspirant à une quille prochaine ?

Effectivement, j’ai de la chance cette année d’avoir autant de temps de jeu. Il est vrai que certains de mes coéquipiers commencent à avoir les articulations qui couinent ce qui explique aussi peut être le choix de la jeunesse. Cette année, on a de la chance d’avoir du monde en 3ème ligne ce qui nous permet de tourner régulièrement.


Pour être plus sérieux, quel est le rôle que t’ont confié les entraîneurs à ce poste bien spécifique ?

Je ne suis pas sûr qu’il m’ait donné de rôle bien précis, ils m’accordent leur confiance et en contrepartie je m’efforce de jouer du mieux que je peux et j’essaye d’amener un plus à l’équipe.


Dimanche dernier, pas besoin d’aller à Dax pour une cure de boue régénératrice. C’était prévu avant le déplacement à Nafarroa ?

Contre Anglet le temps ne se prédisposait pas à pratiquer du beau jeu mais le résultat prime sur la manière. Ces mauvaises conditions nous ont tout de même permis de nous mettre dans le bain (de boue) pour le match qui nous attend ce week-end à Nafarroa.


Les Navarrais n’ont pas oublié le très lourd score du match aller. Comment vous préparer à gérer une situation qui risque d’être chaude sachant que tous les matchs seront décisifs pour rester dans le haut du tableau de la poule ?

Au match aller, les Navarrais n’ont pas montré la combativité et l’intensité qui leurs sont habituellement propres. Ce week-end, ils auront cette rencontre dans la tête et auront certainement à cœur de se rattraper. Avec des équipes comme Nafarroa, il ne faut pas tomber dans le piège, on sait qu’ils vont nous proposer du gros combat et notamment devant. Le match comme ce week-end se gagnera dans un premier temps devant, à nous de mettre tous les ingrédients pour aller chercher la victoire et continuer notre course dans le haut du tableau.


C’est la période des voeux : alors fais nous part des tiens :

Ce que je souhaite pour cette année 2022 c’est dans un premier temps avoir la chance de jouer aux côtés de Jean-Baptiste Villetorte au moins un match dans la saison.
Trêve de plaisanteries, ce que je souhaite tout d’abord c’est la santé pour tout le monde. Et pour le rugby, je nous souhaite de continuer à prendre du plaisir sur le terrain mais aussi, que vous supporters, vous en preniez en venant nous voir jouer.
Et bien sûr je souhaite aller le plus loin possible avec cette équipe, parce que je pense qu’elle le mérite.


 

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