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TÊTE À TÊTE : Axel BRITZ

Papa Olivier et tonton Grégory jouaient troisième ligne, c’est par esprit de contradiction que tu as décidé de jouer trois-quart centre ?

Non pas par contradiction car quand j’ai commencé à jouer derrière je ne savais même pas que mes anciens jouaient troisième ligne. J’avais plus de prédilection au pied et à la main pour jouer derrière. Mais c’est vrai qu’on m’a souvent demandé pourquoi un BRITZ ne jouait pas troisième-ligne.


Dans ta jeune carrière il y a bien sûr le titre inoubliable de Champion de France Cadets en 2019, mais avant cela quel fut ton parcours rugbystique ?

J’ai commencé le rugby à l’âge de 6 ans à l’école de rugby de Tyrosse. Puis je suis parti vivre en Angleterre pendant 3 ans (11 à 14 ans) où j’y ai fait mes années Benjamin et Minime dans un petit club (Havent) et également avec l’école. Quand je suis revenu en France, j’ai repris le rugby en minime dans mon club formateur de Tyrosse. Club que je n’ai pas quitté depuis.


Ta génération a été particulièrement impactée par la pandémie avec deux saisons blanches à un âge où se construit une identité de jeu. Se retrouver alors directement en Espoirs et de plus, y enchaîner les feuilles de matchs, n’est pas alors si évident ?

Oui forcément ça a été frustrant de ne pas pouvoir faire 2 années complètes en Crabos… En début de saison, être le plus jeune était un peu compliqué et il a fallu un temps d’adaptation mais j’ai été super bien intégré par les plus « anciens » de l’équipe. Surtout, je trouve qu’on a un super groupe qui vit bien ensemble avec une très bonne ambiance et cela m’a facilité la tâche.


Physiquement la transition est-elle plus facile pour un joueur des lignes arrières ?

En théorie oui, un avant arrive plus tard à maturité car les attentes et les qualités ne sont pas les mêmes chez les avants que chez les trois-quarts. Mais je ne pense pas que ce soit plus facile. Tous les postes demandent une grosse charge de travail pour pouvoir y performer.


Malgré deux ou trois échecs évitables, la jeune garde tyrossaise survole sa poule en championnat.
Doit-on y voir les fruits l’excellence de la formation rouge et bleu ?

Oui c’est certain, la plupart des espoirs ont commencé le rugby à l’école de rugby de Tyrosse. Je pense qu’on peut remercier tous nos éducateurs, coachs et dirigeants qu’on a eu dans notre jeunesse car c’est aussi grâce à eux qu’on en est la aujourd’hui.


Les phases finales se profilent à l’horizon. Vous êtes vous fait la promesse d’aller le plus loin possible ?

Il y a environ un mois, lors d’un stage de cohésion, nous nous sommes fixé l’objectif d’aller le plus loin possible, donc en finale. Mais la route est longue et il reste du travail !


Faisons un rêve : quelques feuilles de match la saison prochaine en Nationale 2 sur des terrains où le nom de BRITZ est encore dans les mémoires ?

Oui ça fait rêver mais au-delà d’un rêve c’est aussi un objectif. J’aimerais jouer dans l’équipe première de mon club formateur. Mais je garde la tête sur les épaules, je sais qu’il me reste encore beaucoup de travail pour atteindre le niveau attendu.

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