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SUD-OUEST : Le travail des dernières semaines porte ses fruits, juge François Gelez

Le manager de l’UST, qui devra éviter le piège dimanche à Lombez, se réjouit de voir son équipe retrouver de l’allant offensif

Réalisme et pragmatisme ayant été de tout temps à jamais deux des vertus fondatrices de l’UST, ne comptez pas sur les héritiers pour s’éparpiller par avance dans des calculs d’apothicaire. À savoir si les rouge et bleu sont en mesure d’arracher une place de dauphin d’Auch, premier de cordée, François Gelez préfère se focaliser sur le simple facteur qualificatif.

« Cette année plus que jamais, on connaît les conséquences directes engendrées par la qualification. Dans un mois, on pourra peut-être affiner les calculs, mais en ce qui me concerne, ça ne constitue en rien une préoccupation ». Le manager made in Semisens se veut concentré sur la motivation prioritaire labellisée par tout un club. « Avec les joueurs, on s’était fixé comme objectif premier d’avoir notre destin en main avant la fin des matchs de poule. Jusqu’ici, on va dire qu’on est dans les temps de passage. Reste à ne pas se louper sur les prochaines oppositions pour avoir un élément de réponse d’ici un mois ».

L’heure n’est pas encore au « superflu » dans le sillage de deux enseignes gersoises ne s’autorisant qu’un minimum d’erreurs, sur une feuille de route pourtant semée d’embûches. L’UST devra déjà éviter de se disperser ce dimanche du côté de Lombez, devant le troisième larron excentré du creuset, symbole assermenté du rugby des villages.

Habitée chez elle par une foi inébranlable, l’entente de Midi-Pyrénées, certes dernière de la classe, n’en reste pas moins capable de désarçonner une adversité un brin présomptueuse. L’humilité restera une des clés pour espérer rafler la mise. L’UST pourtant pourra s’appuyer sur quelques certitudes.

Malgré le succès encore un peu frustrant à ses yeux, l’homme de terrain juge toutefois la dernière prestation porteuse d’espoirs (27-21). « Je pense qu’on aurait pu se mettre à l’abri beaucoup plus tôt. Ça, c’est pour le côté mitigé. Pour le reste, on a renoué avec une production offensive plus léchée. Le travail des dernières semaines porte ses fruits. On s’était réfugié dans les mauvaises habitudes d’un rugby hivernal. De ce fait, on manquait de souffle et d’oxygène sur les largeurs. »

« Fraîcheur supplémentaire »

Un retour de flamme se faisant, selon le technicien, au détriment d’autres secteurs. Une sorte d’alchimie à peaufiner en somme. « Quand on arrivera à mettre bout à bout tous les ingrédients, on ne sera pas loin de proposer le match référence que l’on attend toujours », veut croire François Gelez.

À l’aube d’un printemps régénérant, quelques séquences servies contre Oloron, sur des ballons de relance notamment, ont permis d’apprécier la disponibilité de chacun des maillons pour un rugby plus déployé. Un état d’esprit encourageant, avec en prime le retour sur le pré de pions essentiels. « La remise en jambes de certains éléments offrira la capacité de puiser dans l’effectif. Ça fait partie des variantes positives sur cette fin de saison, avec une forme de fraîcheur supplémentaire à espérer. » Raison de plus, de croire en son destin.

Lombez/Samatan (12e/21pts) – Tyrosse (3e/57pts), dimanche 15h30 à Lombez (stade Paul-Vignaux).

Jean-Marc Darribat

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