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Tête à tête : Baptiste DISCAZAUX

Alors on croise les doigts : on oublie ces satanés genoux qui, sembleraient vouloir évoluer plus sur un terrain de golf que de rugby ?

Oui on croise vraiment les doigts… deux fois les genoux, deux années de Covid, j’aimerai enfin pouvoir terminer une saison sous les couleurs rouges et bleues.


Il faut bien dire que c’est vraiment la faute à « pas de chance » de se blesser lors d’un entraînement remplaçant le match annulé contre la Bassin d’Arcachon ?

Après que ce soit à l’entraînement ou lors du match, peu importe, si c’est arrivé c’est que cela devait arriver ! La malchance n’y est pour rien !


Ces problèmes de ligaments sont synonymes de longues indispositions : comment concilier cela avec une activité professionnelle ?

Cela m’a un peu pénalisé car j’étais en fin de contrat d’apprentissage et je devais signer un contrat de travail (j’ai juste perdu trois mois de salaire ☺) après on s’adapte, on change les plans et maintenant tout roule. Mon seul regret est de ne pas avoir pu honorer la fin de contrat avec Denis LAPEYRE.


Toi qui as fait « tes classes » chez les verts de Peyrehorade, pour quelles raisons as-tu migré du Pays d’Orthe au Marensin ?

Après avoir passé de très belles années et surtout la dernière saison junior qui nous mène en demi-finale du championnat de France, j’ai tout simplement, après quelques sollicitations de la part de Tyrosse, décidé de les rejoindre. Il faut dire que le niveau sportif est très intéressant et qu’à la maison j’ai toujours entendu parler des rouges et bleus et de leur passé mythique.


L’espoir de pouvoir jouer contre certains de tes anciens coéquipiers a-t-il été un élément supplémentaire de motivation dans la réathlétisation ?

Avant même la blessure, lorsque j’ai appris que Peyrehorade montait, j’étais comme un « pec » à l’idée de les retrouver sur une pelouse. Donc après avoir manqué la première rencontre, j’ai tout fait pour pouvoir être au rendez-vous la seconde fois… malheureusement cela s’est joué à quelques jours près.


Le très jeune pilier droit devient un jeune pilier gauche. Est-ce un choix des entraîneurs et qu’est-ce que cela change t-il dans ton approche du poste ?

Oui il s’agit bien d’un choix des entraîneurs. Il est vrai qu’à force, la pression est peut-être moins importante, mais pour moi cela ne change en rien l’approche du poste, peu importe le côté, mon but est de continuer à travailler pour obtenir le maximum de temps de jeu.


En ce début d’année 2022, tu as retrouvé les terrains : au delà d’une appréhension bien naturelle, quelles sensations éprouves-tu ?
Ton regard est tourné vers l’avenir et les objectifs du club ?

C’est un plaisir de pouvoir retrouver les terrains sans aucune appréhension et de bonnes sensations. L’objectif, maintenant, est de me faire une place dans ce groupe pour pouvoir aller le plus loin possible et, par la suite, porter le plus haut possible les couleurs ROUGE ET BLEU, et pourquoi pas, à notre tour, continuer à écrire un bout d’histoire.


Pour terminer, est-ce que « Papa Didou », un bien valeureux gaillard en son temps de la mêlée « rouge et bleu »,qui a été tout de même ton entraîneur, continue à te conseiller et supporte toujours Semisens ?

Oui il nous arrive encore d’échanger le dimanche soir, le lundi, le mardi… c’est plus fort que lui il ne peut pas s’en empêcher ☺.
Il est toujours, et restera supporter et passionné de ce club.

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