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Sud-Ouest du 04/02:  » MISSION ACCOMPLIE POUR L’UST »

TYROSSE – NAFARROA Supérieurs physiquement, les Tyrossais s’imposent à l’usure face à une entente Basque qui aura fait valoir de notables arguments

Tyrosse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  39

Nafarroa . . . . . . . . . . . . . . . . . .    . 9

Lieu Tyrosse (Stade de la Fougère) Spectateurs 1520 Arbitre M. Pasteur (Bourgogne-Franche Comté) Mi-temps 20 – 9

TYROSSE 5 essais Ducom (5e), Lesbats (40+3e), de pénalité (63e), Brissot (71e),Auzqui 80e ; 3 transformations (5e, 40+3e,71e) et 2 pénalités (9e, 31e) Descazaux.

L’équipe : Barbe, Villetorte, Ducom, Durquet, Chasseur, (o) Descazaux (cap), (m) Dubert, Lesbats, Lafitte, Montois, Vervoot,K.Kahn, Belestin, Aspiroz, Hontebeyrie.

Sont entrés en jeu : Auzqui, Brissot, R.Kahn, Sainte-Croix, Rama, Bricage, Lafontan.

Carton Jaune Villetorte (28e)

NAFARROA 3 pénalités Guecaimburu (2e, 13e, 29e)

L’équipe : Cadot, Aguerre, Gaillardet, Goicohechea, Barnetche, (o) Guecaimburu,(m) Inarra, Gastambide, Iphar, Perez, A.Cachenaut  (cap), R.Cachenaut, Ortiz-Crivelli, Cedarry, Jaureguiberry.

Sont entrés en jeu : Poydessus, Anxo, Inchauspé, Brust, Tissier- Iputcha, Idiart, Bascans, Bidondo.

Carton Jaune A.Cachenaut (62e)

L’UST connaissait sa feuille de route. Il lui fallait enfin conjuguer bonnes intentions et efficacité. À l’arrivée, contrat rempli et bonus empoché. Tout sauf une formalité pourtant, devant une entente basquisante, coriace 60 minutes durant, avant de lâcher du lest face à la force de percussion du banc Tyrossais. Jusque- là, les réputés empêcheurs de tourner ovale, proposèrent une fort digne opposition, faite de collante opiniâtreté, mais aussi de justesse dans leurs options de jeu, en perçant à plusieurs reprises le système défensif landais.

 

Essai haute couture

En retour à l’initiale réussite au pied de Guecaimburu (2e), la réponse se voulait cinglante. Sur la récupération d’un ballon de volée, Barbe lançait Villetorte qui retrouvait Durquet en parfait agent de liaison pour libérer Ducom. Un essai haut couture, donnant idéalement le ton (7-3 à la 5 e). Sérieux et appliqué, Tyrosse ajoutait une pénalité (10-3 à la 9e), avant de subir une belle réaction de Nafarroa.

Le deuxième ligne Romain Cachenaut se faisait reprendre à 5 mètres de la ligne, mais provoquait une pénalité transformée par son ouvreur (10-6 à la 13e). Un premier coup de semonce ! Les rouge et jaune rataient au pied une nouvelle opportunité, mais affirmaient ballon en main leurs belles notions collectives. Prises d’intervalles et soutien permanent au porteur du ballon, mettaient plus que de raison, les hommes de Descazaux dans l’embarras.

L’UST, elle, faisait dans le latéral sans véritable étincelle créatrice et si Chasseur et Barbe étaient à deux doigts de conclure, suite à une échappée belle de leur capitaine (23e), Goicohechea leur renvoyait l’ascenseur, en s’arrachant sur une cinquantaine de mètres. Au bout du rush, une troisième pénalité récompensait la persévérance Basque (10-9 à la 29e). Sur le renvoi, les Rouge et Bleu engrangeaient trois points supplémentaires (13-9 à la 31e)… Avant de rater la belle affaire sur pénaltouche (34e).

 

Stérélité offensive

En fait, il faudra attendre les arrêts de jeu, pour voir Lesbats s’arracher en bord de touche et offrir un supplément d’aise à ses coéquipiers (20-9 à la pause). À la reprise, Semisens, certes dominateur dans tous les secteurs, retombait dans ses travers et dans une criarde stérilité offensive. Ballons portés, mêlées enfoncées, appel du grand large, rien n’y faisait et l’inefficacité chronique s’installait.

En face, faute de munitions, on défendait désormais vaille que vaille. Une nouvelle mêlée chavirée se décryptait en essai de pénalité (27-9 à la 63e). À partir de là, les locaux y voyaient plus clair pour parapher par Brissot, l’essai oscarisé de la journée. Impulsé par Durquet, le mouvement mettait Barbe (2 fois) et Villetorte à contribution devant la tribune, avant changement de voilure au profit du talonneur (34-9). L’ultime concrétisation de Auzqui (80e) sur pénaltouche, récompensait le retour de flamme du pack, qui avait fini par étouffer son adversaire.

Jean-Marc Darribat

 

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