Sud-Ouest du 02/02: « LES TYROSSAIS DOIVENT ENFIN CAPITALISER »
TYROSSE – NAFARROA Pour rester dans la course à la qualification, l’UST se doit de mieux rentabiliser sur son herbe
Tyrosse . . . . . . . . . . . . 6e/36pts
Nafarroa . . . . . . . . . . 10e/29pts
Lieu Tyrosse. Horaire Demain à 15 h 30.
Le groupe tyrossais Hontebeyrie, Lagain, Brissot, Aspiroz, Auzqui, Bélestin, Kahn, Fabre, Vervoot, Samson, Sainte-Croix, Lesbats, Montois, Lafitte, Dubert, Barbe, Hourcade, Dhuin, Durquet, Descazaux, Ducom, Chasseur, Villetorte, Sarthou.
Même si on ne sait pas ce que réserve la fin de saison, une chose au moins se veut déjà acquise. Dans le résumé hiérarchique de cette poule 2, Tyrosse ne sera pas le seul dindon de la farce, comme aurait pu le laisser présager son majeur crash d’octobre dernier, sur l’herbe de Baïgorry. D’autres heureusement et pas des moindres, y ont connu les mêmes déboires et ravalé au passage, leurs plus présomptueux scénarios, trop tôt échafaudés.
Vaincre, voire mieux
L’honneur basque qu’on se le dise a ses raisons, que l’ovale passion se plaît à exacerber. Pour le coup, Nafarroa, condamné avant l’heure, continue de militer positivement sur les vertus de la formation maison. Ne lui manque plus finalement, que la prime à l’exportation. Nul doute que demain, sur la pelouse probablement encore gorgée d’eau de la Fougère, l’entente basquisante trouvera matière à faire valoir ses inoxydables arguments. Confortée moralement par le bonus défensif ramené de Tarbes, l’UST n’aura guère le choix des armes. Il lui faudra vaincre, voire mieux.
Comprenez par-là, qu’une prime à l’essai, la première de la saison, se voudrait plus que bienvenue. En retour de l’initial affrontement, ce serait la meilleure marque de respect que Semisens puisse administrer. Un petit point par ci, un petit point par-là, finiront peut-être par sauver la mise des rubipèdes de la Côte Sud, contraints de souquer ferme, sous la menace des Marmandais (avec un match de retard à Bagnères) et des Oloronais, revenus en beauté dans la course, après leur succès sur Albi.
L’étroitesse de la marge de manœuvre promet un final pimenté à souhait, jusqu’au week-end pascal (21 avril) qui verra les locaux défier des Albigeois, forcément autrement affûtés, par l’odeur des phases finales alléchés. Peut-être vaudra-t-il mieux d’ici là, prendre quelques aises, histoire de s’éviter un cruel retour de bâton.
Jean-Marc Darribat