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Mon équipe type – René MARTHIENS

Nous vous proposerons de découvrir l’équipe type des personnalités de l’UST (joueurs, anciens joueurs, dirigeants ou partenaires).
Aujourd’hui intéressons nous à un ancien joueur, membre actif des Esquiros, il s’agit de René MARTHIENS.


Présente toi en quelques mots : Né en 1960, sibusate de naissance, je suis arrivé au rugby à TYROSSE en cadet (1975) et voulant suivre l’exemple de mes
2 cousins, Jean-Pierre LAVIELLE et Jean-Louis LAVIELLE ; je venais pour jouer devant, et si possible 3° ligne, ou mieux, talonneur, selon la tradition familiale…

Et comme disait BRASSENS dans « le gorille », « … Et la suite lui prouva que non » … Car j’ai eu l’immense bonheur de devenir champion de France junior REICHEL en 1980 au poste de … 3/4 Centre… Après une formidable aventure sportive et humaine, durant laquelle, et pour mettre définitivement d’accord tous ceux qui devaient être champions de France
cette année-là, nous avons ramené dans la vitrine du club les 2 trophées majeurs décernés dans la catégorie, à savoir la coupe Frantz REICHEL et le CHALLENGE des PROVINCES…

C’est ce poste que j’ai essentiellement occupé pendant toute ma carrière (avec quelques piges à l’aile) que ce soit à
TYROSSE, RODEZ, CAPBRETON et ONDRES, ou je terminai officiellement ma carrière en HONNEUR à 40 ans…
Et depuis, puisque je n’ai jamais eu de pépin physique grave, je continue la pratique chez les Esquiros ou mon gabarit « de tournée » me permet d’officier en première ligne, au centre ou à l’aile… Et auréolé d’un nouveau titre de champion de France vétéran, glané en 2013 à AIX en PROVENCE avec une escouade de 15 gladiateurs… La boucle est ainsi bouclée…


Joueur UST préféré en activité : Kevin KAHN, pour son exemplarité, son côté guerrier et son accessibilité.
Joueur UST préféré retraité : Peyo ALVAREZ, même s’il est allé un peu « fricoter » chez des voisins basques, j’adorais sa technicité, sa fluidité et c’est également pour moi le moyen de le remercier aujourd’hui, de m’avoir accordé de l’attention et de m’avoir pris en main lors de séances mémorables de travail du « cad-dé » lorsque je suis passé de 3° ligne à ¾…


TON ÉQUIPE TYPE UST :
Vous commencez à présent à me connaitre, alors je ne vais pas vous décevoir !
Je ne vais pas faire l’équipe des plus grands joueurs, cela a déjà été fait maintes fois, mais celle des plus « poisons » que
j’ai connus, parce qu’avec eux, il se passait toujours quelque chose sur le terrain, dans les regroupements, avec les
spectateurs ou avec l’arbitre… Ils n’ont pas tous eu de grandes carrières rugbystiques, certes, mais ils sont restés de
véritables garants l’âme Tyrossaise, et j’aurais vraiment aimé jouer avec eux, et surtout à l’extérieur… J’ai de nombreux
autres candidats, mais qu’ils me pardonnent par avance car le cadre d’intervention est imposé… Et limité !

Pilier gauche : Patrick VISENSANG
Talonneur : Roland MENSAN / Jean Philippe BIDART
Pilier droit : Bernard MERLY / Jean Paul SUHAS
Deuxième ligne (2) : Franck BONTOUT / Willy LEVEJAC / Marcel LESCOUTE
Troisième ligne aile (2) : Fabrice DUCOM / Yannick CARRASCO / Olivier BRITZ
Troisième ligne centre : Jean-Marc GUILLET
Demi de mêlée : Daniel BATAILLE / François BELLOCQ
Demi d’ouverture : Patrick GARAT
Ailier (2) : Serge LECOLONNIER / Alain FERRIER / Bernard MONTERO
Centre (2) : Jordi ROUGE / Yves FOULGOT / Yves CAZAURANG
Arrière : Bernard LASSALLE / Marc PIGEON

Coach : Jean-Pierre LABADIE / Michou SABATHIE / Christophe HAMACEK
Dirigeant (2) : Jean-Claude CLOS-COT / Patrick DASSE + un bon Psy pour gérer le groupe complet…


Ton meilleur souvenir : Bien entendu les 2 titres juniors en 1980 avec cette fabuleuse bande de copains aujourd’hui presque sexagénaires, et mes 2 années passées à RODEZ où je fus formidablement accueilli… Plus tout le reste, car il faut rester synthétique.
Mon premier match en première à BIARRITZ, où en face de mes amis et adversaires de l’époque, les frères MOURGUIART, je réussis à mettre 2 essais à Aguilera… Mais avec une défaite au bout… Clin d’œil également à mon ami Michel DUFFRANC, qui dans les années 82/83 était dans les papiers de la FFR et qui n’hésitait pas à laisser sa place au centre à ce jeune « peret », comme aurait dit PIPOT, pour se positionner à l’aile…


Ton pire souvenir : en 1982 un match cauchemardesque contre VIC-BIGORRE à TYROSSE ou j’ai tout, mais tout manqué… Un en avant à chaque passe reçue, les miennes qui n’arrivaient jamais aux destinataires, placages oubliés, coups de pieds à
suivre égarés… Etc … Etc… J’en pleurais de rage et j’ai alors supplié Michou SABATIER de me faire sortir, mais il n’a jamais voulu ! Il devait être un peu maso… (Non… Pas le joueur de Narbonne) …

Et également, mais je ne me rappelle plus la date, (1984 ?) nous avions gagné à HAGETMAU, et au match retour à TYROSSE, en tant que remplaçant, j’avais assisté à notre défaite « à case » … Et comme j’étais gagneur, ça m’avait vraiment agacé, surtout qu’en Chalosse, on avait pris « la grêle » … Tout comme une défaite à MIELAN, ou le vieux gaulois TERRAIN avait calmé à lui seul l’ardeur du pack visiteur…


Une petite anecdote marrante : la palme, pour moi, revient à la NB… En 1987/1988, nous jouons la finale du Challenge des Provinces à GABARRET et nous perdons d’un petit point contre VILLENEUVE sur LOT… Avec la bande de joyeux drilles Gigi LASSALLE, PACO Brothers, Dédé OSPI, Didier DUGAY, GIRO, PEPETTE, Etc… Nous nous étions tous déguisés en DESCHIENS pour la réception officielle, et je ne vous dis pas la tête que faisait PATACHON, l’organisateur du Challenge, quand il nous a vu débarquer… Le losange se mariait allègrement avec la fleur, la patte d’éléphant avec le knep…. C’était la phase 1 !

La phase 2 s’est déroulée chez notre ami Marc PIGEON, ancien joueur de l’UST et tenancier du bar local chez qui nous avons fait la 3° mi-temps jusqu’à… Ce que le chauffeur de bus, qui n’arrivait pas à nous raisonner, nous laisse sur place !!! Il n’y avait pas de portable à l’époque…Et quand Claude BIBES a appris cela au retour de son chauffeur, il est
venu lui-même nous chercher 2 heures après… Il a surement gueulé en arrivant au bar, mais avec 2 heures de plus d’apéro, nous n’entendions plus rien… Et n’y voyions pas plus clair…


Un message à faire passer pour le club : Effectivement, notre club est en Fédérale 1, mais malgré son budget limité et la proximité de grosses écuries voisines, il est à présent bien structuré et bien géré, s’appuyant essentiellement sur des joueurs locaux ou aquitains, sur une école de rugby reconnue et labellisée et sur des vieux Esquiros très présents.
Tout cela pour vous dire, que malgré les années, les modes, les tentations, il a toujours su conserver son âme et ses valeurs et aucun trou financier… Après un peu de réflexion, finalement, n’est-ce pas cela être PROFESSIONNNEL ? Et non appartenir au miroir aux alouettes du TOP 14, de la PRO D2 ou de la future Pro D3 ?


 

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