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Tête à tête : Pierre BRAUGE

Bien sûr ton frère t’a précédé à TYROSSE, mais quel a été l’élément déclencheur pour rejoindre la Fougère ?

En vérité l’élément déclencheur, c’est le fait que pour jouer au plus au niveau, il fallait prendre la licence à Tyrosse et en plus il y’à des valeurs dans ce club qui sont connues quasiment partout en France.


A l’inverse d’un célèbre entraîneur du XV de France (BERBIZIER), tu es passé du poste de demi de mêlée dans les catégories jeunes à celui de trois-quart centre.
On décide cela tout seul ou écoute-t-on un éducateur ?

Non, on ne décide pas tout seul : forcément à un moment donné l’entraîneur rentre en compte, mais c’est un accord entre les deux parties par rapport aux qualités de chaque joueur. Puis, dans mon cas, c’est surtout le fait que j’ai évolué physiquement car dans les catégories de jeunes je n’étais pas un géant (rires).


Les tacticiens avanceront que dans une équipe la polyvalence est un atout certain, mais personnellement quel poste préfères-tu ?

Étant plus jeune, le poste de demi de mêlée m’attirait beaucoup car on touche tous les ballons ,on met le rythme et on oriente le jeu, mais actuellement j’avoue prendre du plaisir au centre où l’on reçoit les ballons dans l’avancée et le sens du jeu.
De plus, il faut composer avec les phases de défense et c’est un secteur que j’affectionne particulièrement.


Et voici que tu alternes entre les Espoirs et l’équipe première : c’est une différence de niveau qu’il faut toujours avoir en mémoire notamment sur le plan physique ?

Oui, bien-sûr qu’il faut garder cette différence physique en tête car le niveau entre Première et Espoirs est indéniable, mais personnellement cela m’a permis de comprendre qu’il faut entretenir son corps, le préparer en allant aux séances de musculation.


Il semble aussi que les intégrations soient particulièrement favorisées avec les « anciens » qui n’oublient certainement pas qu’ils sont passés par là !

Bien entendu, ils essaient de nous mettre en confiance car ils veulent nous transmettre les bons conseils, les choses à faire, ou bien à ne pas faire. Puis jouer avec des joueurs qui sont là depuis longtemps est valorisant car ils souhaitent forcement que l’on soit « le futur » du club.


A ce jour quel est ton meilleur souvenir sous le maillot « rouge et bleu » ou espères- tu qu’il est encore à venir ?

J’ai vécu des moments forts en émotions avec Tyrosse en juniors notamment les deux phases finales celle où l’on perd en demi-finale contre Cahors puis l’année suivante contre le Stade Français en finale du championnat de France. Mais j’espère aussi que le meilleur reste à venir et pourquoi pas dès cette année avec la première, actuellement deuxième de son groupe et les Espoirs qui sont leader de la poule devraient connaître une fin de saison intéressante.. Reste plus qu’à travailler pour ça !!


Au-delà de ce sport qui demande de plus en plus de temps à lui consacrer pour être à niveau, il faut chez les amateurs avoir une activité professionnelle : parles nous de la tienne !

Actuellement j’exerce le métier d’agent d’accueil en déchetterie au sitcom sur le secteur de Soustons, Magescq, Messanges et Vieux-Boucau. Mes missions principales sont l’accueil des usagers, respecter les règles de tri qui sont en vigueur et aussi le cadre de travail c’est-à-dire en nettoyant le quai, les dessous de benne etc. Et je tiens à remercier mes collègues car travaillant les samedis au début de saison quand il y avait match, ils ont été très conciliants avec moi.


Dans la famille entre Papa BRAUGE ancien joueur, éducateur, Maman Brauge et sa passion pour la photo et les reportages rugbystiques, l’intersaison doit être vécue comme un cauchemar, non, ou alors cette trêve est bienvenue ?

Non on ne va pas se le cacher : l’intersaison ou les trêves font du bien car ça permet de récupérer quand même. Mais il ne faut pas que ça dure trop longtemps non plus car sinon on tourne en rond a force (rires).

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