Tête à Tête : Alexandre LAGARDE
Malgré ton jeune âge, tu présentes un parcours rugbystique fort varié et intéressant : peux-tu nous le rappeler ?
J’ai découvert le rugby en région parisienne, à Clichy-la-Garenne.
J’ai ensuite déménagé en Corrèze où j’ai pratiqué ce sport. J’ai joué au CA BRIVE puis à l’ USAP.
J’ai, par la suite, réalisé des tournois de rugby à 7 quand j’étais sous contrat avec la FFR.
Après une blessure, j’ai signé au Stade Dijonnais et aujourd’hui je suis joueur de l’US Tyrosse.
Tu arrives de DIJON évoluant un cran au-dessus en Nationale.
Pourquoi avoir choisi de traverser le pays en diagonale pour signer à TYROSSE ?
J’ai eu de la chance parce que je voulais tout arrêter, j’ai appelé François Gelez et une superbe opportunité s’est ouverte à moi grâce à François. Ma décision fut assez simple, les opportunités sont faites pour être prises.
Pandémie Covid oblige, tu es quasiment la seule recrue de l’UST : n’as-tu pas craint d’y voir un manque d’ambition du club et comment as-tu été accueilli ?
A aucun moment je n’ai craint quoi que ce soit parce que François m’a très vite donné les objectifs qui m’ont de suite convenus pour rejoindre le club de l’US Tyrosse. Et en arrivant au sein du club, j’ai découvert des joueurs qui avaient « faim » de jouer au rugby après avoir subi les arrêts de la compétition.
Par quel biais as-tu intégré l’équipe de France à 7 et quelles sont les grandes différences techniques et physiques avec le XV ?
J’ai commencé l’équipe de France à 7 lorsque j’avais 17 ans. Nous avons disputé le tournoi -18 à Dubaï que nous avons remporté. Techniquement le rugby à 7 regroupe les mêmes compétences que le rugby à 15 sauf que la maîtrise et la précision est la clé du rugby à 7. Physiquement les efforts sont différents. A 7 ce sont des courses en haute intensité et il faut savoir les répéter plusieurs fois.
Quoique référencé arrière ou ailier tu as été positionné au poste de numéro 15 depuis le début de la saison : quelle est en réalité ta préférence ?
Je suis un 15. J’affectionne ce poste parce qu’il est rempli de responsabilités et de liberté.
Ton style de jeu s’accommode fort bien des terrains secs : tu dois donc apprécier le retour espéré des beaux jours ?
Mes qualités sont plus visibles sur terrain sec. Et l’arrivée du printemps annonce les beaux jours, et aussi la possibilité de voir du beau rugby.
Quelques pépins physiques t’ont privé de compétition : c’est rangé dans l’armoire des mauvais souvenirs ?
Aujourd’hui mon corps est capable de subir de grosses charges d’entraînements, je peux me dépenser sans faire attention à ce que je fais. Malgré ça j’aime être bichonné, donc le kiné est mon meilleur ami.
Si le club atteint son objectif d’accès à la Nationale 2, ce serait la confirmation que tu as fait le bon choix ?
Oui. J’ai 25 ans, j’ai besoin de prendre du plaisir et j’ai en moi cette âme de compétiteur. Donc il est évident que les objectifs du club sont importants pour moi. Accomplir l’objectif du club sera pour moi une réussite vis-à-vis de l’US Tyrosse et personnellement.
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