Sud-Ouest du 05/01: » L’ENJEU EN GUISE DE VŒUX «
TYROSSE – LAVAUR Pour rester en phase avec ses ambitions, l’UST n’a pas vraiment le choix. Elle se doit de redémarrer pied au plancher
Tyrosse . . . . . . . . . . . . 5e/30 pts
Lavaur . . . . . . . . . . . . . 6e/30 pts
Lieu Tyrosse. Horaire Demain à 15 h 30. Arbitre Pierre Puharré (Nouvelle Aquitaine).
Demain, ce sera tout l’un ou tout l’autre! La galette d’après match s’avérera fondante au palais, au fil d’un succès, comme elle pourrait se révéler fort indigeste, en cas de pied de nez tarnais.
Pour les vœux, Semisens se contentera d’une reprise favorable, censée dessiner les contours de sa phase retour et d’une éventuelle prolongation printanière. L’avenir tyrossais, s’il ne sera pas forcément scellé en cette fin janvier, aura peut-être déjà choisi son orientation. Après la réception des champions de France en titre, l’UST s’en ira ferrailler à Marmande (le 13), puis prendra le chemin de Maurice Trélut (27 janvier) pour s’y mesurer à des Tarbais, dont il est difficile de connaître l’état d’esprit au vu de leur nouveau contexte peu engageant (menace de rétrogradation après passage devant la DNACG).
À l’évidence, rien ne sera simple d’ici le dernier tour de scrutin qualificatif du 21 avril. Certains imaginent les Tyrossais contraints de forcer leur destin ce jour-là, en matant les Albigeois. Après tout, d’autres l’ont déjà fait! Mais d’ici là, les puristes du cru miseront sur un retour en grâce d’une volonté offensive, loin de porter ses fruits depuis septembre.
Ne cherchez pas ailleurs la clé de la confiance. À l’image de ses dernières sorties, l’UST s’accroche, mais pêche trop souvent en matière de concrétisation. Une fébrilité qui contraste avec un degré d’engagement semble-t-il retrouvé. Devant des Tarnais revanchards, les troupes de Garcia et Gelez devront garder le cap, pour tenter de conforter leur situation. Un nouveau coup de froid sur la Fougère limiterait à coup sûr les ambitions. Aux rouge et bleu de faire en sorte d’entretenir les plus nobles espérances, pour que le cru 2018-2019 garde finalement en bouche, une meilleure saveur que les cycles précédents. Ce serait déjà là, un bon vœu d’exaucé!
Jean-Marc Darribat