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LES VISITEURS DU JOUR : PEYREHORADE

Quoi de mieux pour contenter les amateurs de suspens que ce derby qui, à l’image de ces grands cols du Tour de France, va s’ériger en ce que les commentateurs ont l’habitude d’intituler un juge de paix.

Si la place de leader se trouve attribuée sans partage aux Nantais, pour celles allant de la deuxième à la sixième, tout peut encore se voir chambouler avec il est sûr des déceptions au coup de sifflet final de cette dernière journée de poule.

Et quand on sait que ce sont nos voisins de Peyrehorade au parcours remarquable depuis l’entame, qui ont le privilège de venir ferrailler à la Fougère avec à la clé une histoire de supériorité et de poursuite dans le championnat, on saisit l’importance de l’évènement. Ce ne sont pas les centaines de convives enregistrés aux agapes en ouverture qui vont assurer le contraire.

Mais place au terrain : si les Verts se sont au tour précédent emmêlés les pieds dans les espadrilles souletines avec les conséquences immédiatement enregistrées au plan comptable, l’occasion qui s’offre à eux de remettre les pendules à l’heure à l’issue du plus court déplacement de la saison, n’est pas de celle que l’on galvaude.

Et quand on se souvient du déroulement du match aller, comment ne pas aborder le match plus que méfiant du côté sudiste. Dimanche dernier face à Rion-Morcenx, les Rouge et Bleu ont eu un aperçu de la pression qui peut perturber leurs meilleures dispositions. Espérons que l’expérience aura été profitable car pour cette dernière marche à ne pas manquer à tout prix, les difficultés sont bien plus prégnantes. Avec un canonnier tel DISCAZEAUX et le volume de jeu que peut produire le PSR, la moindre bévue peut s’avérer irrémédiable.

Quoiqu’il en soit un Landais est assuré dimanche soir de poursuivre l’aventure : si les deux clubs le faisaient de concert tout le monde serait satisfait ! Mais Floirac et Saint-Médard ne l’entendent pas de cette oreille !

Et en hors d’oeuvres les Espoirs locaux ont eux aussi à se rattraper du zéro pointé ramené des bords des Gaves en décembre dernier !

Jean-Jacques LECOUONA