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LES VISITEURS DU JOUR : CA PÉRIGUEUX

En terminant quatrième de la poule 4, TYROSSE se voit donc opposé au leader de la poule 1, en l’occurrence PÉRIGUEUX, pour ce huitième de finale sur deux manches avec premier tour à domicile.
Et lorsqu’on consulte les statistiques on s’aperçoit que c’est vraiment du « lourd » qui va venir fouler l’herbe sudiste.
95 points au compteur, 18 victoires, 733 points marqués, plus 42 au classement britannique, des données qui à elles seules suffisent pour mettre en lumière la tâche ô combien délicate qui attend les locaux.
Pour les nostalgiques du début du siècle, il est vrai qu’elle rappellera de bons souvenirs quand les deux clubs feraillaient au même niveau que ce soit à Francis RONGIERAS ou bien à la Fougère.

Ensuite l’eau à coulé sous les ponts avec des destins différents.
Alors que les locaux ont continué à assumer un statut envié dans le rugby amateur, des vicissitudes économiques ont conduit le club phare de la Dordogne à réduire la voilure, repartir à un plus bas niveau pour ne pas disparaître.
Si ces quelques saisons ont profité temporairement aux éternels voisins rivaux, tels TRÉLISSAC et BERGERAC, la roue à tourné et c’est maintenant le CAP qui bénéficie de son auréole avec le retour au bercail de quelques exilés et l’arrivée de joueurs ambitieux et expérimentés.
Résultat un effectif riche, parfait équilibre de jeunesse et d’expérience, le tout sous la houlette d’un technicien que l’on ne présente plus à savoir Richard HILL.

En bons britanniques les bookmakers donnent leur préférence aux protégés de leur compatriote et qui peut les en blâmer !
Aux Landais de se mettre à leur niveau ne serait-ce que pour rendre un vibrant hommage aux « historiques » ayant décidé de raccrocher leurs crampons au terme de la saison.
Et puis libérés de toute pression concernant l’avenir, les rouge et bleu se voient offrir l’occasion d’élever leur jeu à un niveau dont ils sont capables et entr’aperçu au cours de l’exercice.

Certitude, c’est une fête populaire qui est attendue par tous les amoureux du club et surtout les superstitieux, croyant dur comme fer, que le samedi est propice à leurs favoris, et que la manager visiteur n’a jamais gagné dans ce coin des Landes.

Jean-Jacques LECOUONA

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