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LES LOCAUX ASSURENT L’ESSENTIEL

Il y a belle lurette que le tableau d’affichage n’avait été mis à telle contribution à la Fougère, notamment grâce à un lever de rideau prolifique de l’équipe numéro trois, inscrivant la bagatelle de 71 points au terme de spectaculaires mouvements où les « vieux » et leur science des raccourcis durent se mettre au diapason des folles sarabandes des jeunes, ceci sous les yeux de Narrossais particulièrement surpris et dépassés.

Ensuite place au coup d’envoi dans cette nouvelle Nationale 2 où bien figurer à domicile sera essentiel pour perdurer.
Avec une quinzaine d’éléments sur le flanc pour causes diverses, les locaux savaient qu’ils ne devaient pas se manquer face à une équipe qui, bien que profondément modifiée à l’intersaison, ne cache pas pour autant des ambitions qu’un budget peut permettre.

Entame parfaite pour les Landais, avec un solo d’HOURCADE le conduisant entre les perches, mais réplique quasi immédiate des visiteurs avant une période marquée par les velléités des gars du Bassin souvent inspirés balle en main.
Deux tirs au but manqués plus tard et TYROSSE décidait de confier les clés du camion à ses avants :
l’initiative s’avérait payante puisque récompensée par deux essais, le premier au large pour le baptême du feu de MARTINY, le second tout en technique du ballon porté pour le capitaine BRISSOT. Résultat 21 à 8 au repos semblant de bonne augure.

Certainement sermonnés dans les vestiaires, les Girondins offraient un autre visage à la reprise avec une meilleure conservation du ballon et un jeu de mouvement mettant à mal la défense « rouge et bleu ».
Un essai survenait ainsi, au crédit de leur troisième ligne, avant qu’un arrachage du ballon de DUBEDOUT à cinq mètres de la ligne ne les prive d’une deuxième réalisation qui aurait alors complètement changé les données de la rencontre.
SEMISENS faisait le dos rond en défense, et LALANNE s’illustrait par deux fois : tout d’abord par un raid poursuivi par MARTINY jusqu’aux abords des 22 mètres adverses, avant de marquer tout en puissance un essai, ne devant rien à personne, et créer ainsi le break souhaitable pour une fin de partie plus sereine.

C’était sans compter sans Mr CABALLERO à l’arbitrage peu « cavalier » dans le dernier quart d’heure, avec l’accumulation des « biscottes » et l’essai de la 88ème minute encaissé en double infériorité numérique, qui ne changeait rien à l’affaire au plan comptable.
Place maintenant au voyage en Dordogne pour la deuxième échelon d’un premier bloc « pas piqué des vers ».

Jean-Jacques LECOUONA

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