Le visiteur du jour : NANTES
Le rugby sur les bords de la Loire y a pris racine au début du siècle dernier expliquant ainsi la longue tradition ovale sur des terres plus connues par les exploits des Canaris et du ballon rond.
Mais grâce à des prêcheurs de bonne parole à l’image de notre emblématique éducateur Jeannot Grocq la « beuchigue » ovale s’est fait une place pour retrouver voici quelques saisons le plus haut niveau fédéral, avec l’ambition (capacités économiques et financières adéquates) de franchir à très court terme un échelon supplémentaire.
Les rencontres entre nos deux équipes se comptent pour l’instant sur les doigts d’une main, pour un léger avantage aux landais et la particularité d’avoir toujours empoché le bonus offensif lors des rencontres jouées à la Fougère.
Ce n’est pas pour autant qu’il faille envisager la confrontation avec un optimisme béat, que les gars de la Loire Atlantique prendraient un malin plaisir à rapidement contrarier tant leur parcours cette saison en fait un candidat aux deux places d’honneur de la poule avec un calendrier favorable.
A l’aller nos représentants ont pu mesurer à leurs dépens le potentiel de cette formation parfaitement renforcée à l’intersaison, et dont l’une des forces réside dans les qualités athlétiques de ses avants (la diaspora Georgienne entre autre n’y est pas étrangère) complétée à la baguette de joueurs d’expérience tels Taulanga, Lescalmel ou Bouillon ayant connu le monde professionnel.
C’est donc une reprise à ne pas manquer pour les sudistes après la longue trêve de fin d’année, mise à profit pour se ressourcer, sans pour autant perdre espérons-le cette cohésion et cet altruisme ayant fait merveille lors des derniers matchs.
Souvenons-nous que l’an passé, trop de points laissés échappés à domicile lors de la phase retour furent si préjudiciables lors du décompte final.
Pour l’instant la prestation la plus aboutie fut celle face aux « rouge vert blanc » voisins de la Nivelle. Que l’histoire puisse se répéter contre les mêmes couleurs venues des bords de Loire !
Nous savons que l’UST en est capable.
Jean-Jacques LECOUONA