LE VISITEUR DU JOUR : NAFARROA
Elle n’en finit pas de surprendre cette formation Navarraise, avec en dernier lieu un beau succès face à l’équipe de Lavaur qui procura des sueurs froides aux landais il n’y a pas si longtemps.
Et si l’on analyse les résultats on s’aperçoit que les « Gorriak » comptabilisent six victoires (le même nombre que Tyrosse) et qu’à force de remarquables performances face à soi-disant plus huppés qu’eux, ils ont quitté la zone d’une relégation, qui soit disant leur était promise en début de saison.
Leur victoire initiale face à nos couleurs a constitué un déclic et l’événement fondateur de leur prise de conscience en leur capacité de damer le pion à n’importe qui. Et heureusement en définitive, car ce qui comptablement aurait pu être des plus préjudiciable pour l’UST, s’atténué au fil de cette phase de poule au fur et à mesure que certains de nos rivaux se prenaient à leur tour les pieds dans l’herbe basque.
En conséquence c’est avec la plus grande méfiance que les « rouge et bleu » doivent envisager la réception de ces voisins perturbateurs, à l’image de leur dernier voyage en côte luzienne.
Pourtant se présente à eux une belle opportunité de conforter une position de qualifiable, à condition d’évacuer définitivement ce syndrome de la Fougère qui depuis le début du championnat fait que les visiteurs ne craignent plus autant que par le passé la foudre des Landais.
Le week-end dernier saine réaction et solidarité ont permis de ramener de Tarbes un point de bonus défensif qui risque de compter lors du classement final.
Ce serait dommage d’en perdre tout le bénéfice une semaine plus tard, face à une équipe qui va venir sans pression pour espérer faire un « coup » sur la lancée.
Il reste quatre matchs à domicile, soit autant de tests importants pour l’avenir.
L’idéal serait de faire carton plein.
Premier élément de réponse dimanche, avec en lever de rideau les Espoirs face à leurs homologues de Valence d’Agen, en espérant qu’ils auront gommé les imperfections les ayant privé d’un succès plus net contre Saint-Sulpice.
Jean-Jacques LECOUONA