ARTICLE

LA JOIE DES ESPOIRS ET LE DÉSARROI DES NATIONAUX

ESPOIRS : TYROSSE 43-05 FLEURANCE 

Les données du problème étaient simples : chercher une victoire bonifiée synonyme de qualification pour la deuxième partie de la compétition et ce, face à une équipe gersoise copieusement dominée sur ses terres au match aller. Encore fallait-il ne pas aborder la rencontre avec un trop plein de confiance dans l’intimité du synthétique de Burry pour cause de préservation des terrains de la Fougère.

Et bien la jeune garde tyrossaise a parfaitement répondu aux attentes de son staff, en prenant l’ascendant sur les visiteurs dès le premier acte avec un score de 29 à 5 au repos. Malgré le turn over dominical, les sudistes confirmaient leur supériorité en deuxième mi-temps avec au total 7 essais dans l’escarcelle. De quoi envisager le déplacement vers Saint-Jean de Luz sans pression mais avec dans un coin de tête le souvenir de la leçon de rugby reçue à domicile lors de la première manche.
Encore toutes les félicitations au vivier « rouge et bleu ».


NATIONALE 2 : TYROSSE 17-20 MARMANDE

Avec ce nouveau revers sur son herbe, l’équipe à la Fougère poursuit son chemin de croix dans cette phase aller du championnat. La réception d’un quinze Marmandais, lui aussi pas au mieux, était attendue pour relancer la machine et retrouver un moral sérieusement écorné à la suite de la série des contre performances.
Les supporters crurent qu’enfin la roue allait tourner à l’issue de cette rencontre pour le moins équilibrée, les locaux ayant parfaitement redressé la barre en mêlée fermée après un premier quart-d’heure plus que délicat. Ils creusaient même un break intéressant, mais encore une fois les fautes étaient trop souvent sifflées à leur désavantage, laissant toujours les visiteurs à portée.

Limitant les dégâts durant leurs deux infériorités numériques, les locaux allaient payer très cher dans les cinq dernières minutes, deux touches défaillantes pour autant de contres, aboutissant à un essai et une pénalité facile pour les Lot et Garonnais.
Pourtant un baroud d’honneur avec une interminable séquence de jeu dans les 22 mètres adverses fut bien près d’inverser la tendance. Mais comme un signe du destin, bien peu favorable depuis quelques matchs à domicile, le choix de jouer l’ultime pénalité à la main se terminait par un avant, laissant ainsi les joueurs prostrés dans leur grande déception.
Rien n’est irrémédiablement écrit, mais avec une phase retour très délicate, comment retrouver l’allant pour sauver sa place dans cette division ?

Jean-Jacques LECOUONA