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ET LA LUMIÈRE FUT

NATIONALE 2 : TYROSSE 26-24 FLEURANCE 

C’est à une renaissance d’une émission de télévision en noir et blanc que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître à laquelle les spectateurs ont pu assister à la lumière des « sunlights » en l’occurrence « la roue tourne ».

Résultats : sourires et mines réjouies à foison dans les vestiaires à l’issue de cette rencontre et une ambiance qui ferait douter un non initié quand on lui dirait que ce sont les derniers au classement qu’il a en face de lui. Mais pour en arriver là, il aura fallu en passer par bien de moments stressants et de retournements de situation.

Et du point de vue équité sportive, c’est certainement justifié, même si les visiteurs pouvaient se targuer d’avoir marqué quatre essais leur permettant de renouveler le coup de l’an passé. Cueillis à froid dès l’entame, leur addition aurait pu s’avérer bien plus conséquente tant la domination landaise était évidente mais au moins par deux fois la ligne d’en-but se dérobait.

Et puis à partir de la demi-heure de jeu, paradoxalement en infériorité numérique, le réalisme gersois venait doucher les espoirs tyrossais ne reprenant l’avantage sur la sirène que par une magnifique pénalité du centre du terrain de Yon LACLAU accordé en lieu et place de la remise en jeu attendue sans une faute bien inutile visiteuse sur l’essai qu’ils venaient de réaliser.

Au retour des vestiaires, l’emprise physique de l’ASF marquait son territoire coïncidant avec une baisse de régime rouge et bleu au point d’instiller le doute dans les tribunes. C’était sans compter sans la formidable envie du jour des gars à la Fougère, remarquables en défense et ne sacrifiant pas aux belles envolées pour en définitive reprendre l’avantage à la marque. Alors que Thomas BARBE se voyait repris sous les poteaux, le danger changeait de camp et dans le temps additionnel Fleurance au terme d’un long pilonnage allait à dame.

Dans une ambiance qu’il faut bien qualifier de peu courtoise son ouvreur manquait la transformation, la victoire revenant à ceux qui auront su y croire jusqu’à la fin pour une bien sympathique explosion de joie.

Jean-Jacques LECOUONA