DIRECTION MORCENX

Décidément, pour l’instant les vannes célestes semblent avoir un malin plaisir à s’ouvrir en grand dès qu’il est question de ce deuxième derby « lando landais » de la poule, la première édition ayant été reportée début novembre.

C’est donc paradoxalement le match retour qui va ouvrir le bal entre ces deux équipes pour une rencontre constituant une grande première dans l’histoire des deux clubs, bien que des liens aient été noués par le passé avec Rion des Landes n’ayant certainement pas oublié le valeureux Robert BROQUE.

Après une accession acquise de haute lutte, ne devant rien à personne, les joueurs au maillot bleu blanc et noir en souvenir des couleurs d’origine d’avant fusion, se doutaient bien que la tâche ne serait certainement pas des plus aisées. Mais dans ce cas-là, il convient de respecter le challenge ne serait-ce qu’en remerciant les forces vives qui ont permis d’y parvenir.

Si les résultats de la saison dénotent les difficultés rencontrées par le RMCR, il serait complètement utopique pour les Sudistes de croire que la bonne série en cours va continuer facilement à l’occasion de ce déplacement, face à une équipe ô combien motivée pour accrocher les visiteurs du jour à leur tableau de chasse.

Et quand on se souvient de la propension de l’UST à toujours remettre en selle un concurrent supposé largement à portée, c’est une méfiance accrue qui s’impose en souvenir d’une piteuse « hendayerie » (excusez pour le barbarisme) encore bien présente dans les esprits.

Surtout qu’avec une infirmerie copieusement garnie, notamment au niveau de la ligne d’avants, il va falloir faire face au point fort des hôtes du jour présentant quelques solides arguments.

Une nombreuse affluence est espérée au Stade Municipal de Morcenx avec repas d’avant-match convivial, Rue Henri BARBUSSE, célèbre écrivain Prix GONCOURT pour son livre « le feu ».

Alors feu d’artifice du succès, ou bien feu cuisant de la défaite au programme de nos deux équipes ?
Réponse dimanche en fin d’après-midi !

Jean-Jacques LECOUONA