DIRECTION OLORON

Grâce à un sans faute durant le mois de janvier, l’UST a eu le mérite de se relancer et surtout de se replacer dans l’optique des places qualificatives convoitées par des clubs se marquant à la culotte, preuve supplémentaire s’il en est de l’homogénéité de la poule.

Les crêpes de la Chandeleur digérées, les sudistes auront-ils suffisamment d’appétit pour honorer les spécialités béarnaises telles que le Russe, ou les douceurs d’une fameuse marque de chocolat.

Avant cela, il va falloir en découdre avec les Bleu et Blanc du FCO, auteurs depuis le début de la saison d’un excellent parcours, et ne désirant certainement pas s’arrêter en si bon chemin. Les résultats inauguraux ont donné confiance à une équipe orientée vers un jeu plus complet sans pour autant renier ses valeurs traditionnelles. Avec un effectif stable et l’intégration de jeunes de qualité issus des Espoirs demi-finalistes du Championnat de France, les hôtes du jour avaient pu donner un aperçu de leurs qualités rugbystiques lors du match aller à la Fougère, ne s’inclinant que de justesse en fin de rencontre.

Lors du dernier déplacement à Saint Pée, avec le mythique Pic de Midi d’Ossau en ligne d’horizon, nos représentants étaient revenus vainqueurs non sans d’importantes sueurs froides au terme d’une partie aux deux mi-temps complètement différentes.

Quelle influence aura eu la courte trêve de la quinzaine écoulée sur les Rouge et Bleu ? Relâchement ou confirmation d’une volonté de poursuivre dans cette voie si plaisante entrevue depuis la nouvelle année ?

Chaque bloc revêt de plus en plus d’importance au fur et à mesure qu’approche l’échéance de la première phase. Il ne tient qu’à Semisens toujours maître de son destin avec un match en moins de continuer à tracer sa voie, et la confrontation qui se présente n’en sera que plus révélatrice.

Et comme à chaque journée, les Espoirs en lever de rideau vont eux aussi se tester face à leurs homologues ayant l’opportunité de revenir à leur hauteur au classement.

Réponses dimanche en fin d’après-midi !

Jean-Jacques LECOUONA