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DIRECTION NANTES

Voici donc l’ultime déplacement de la phase de poule, mais aussi le plus long avec l’expédition sur les bords de la Loire qui plus est chez le leader actuel.

En effet, après deux saisons consacrées à repartir sur des bases plus saines, le Stade Nantais est en passe de valider ses objectifs dignes d’une grande métropole avec les retombées financières et économiques qui y sont associées. Jusqu’à ce jour, le tarif est souvent sévère pour les visiteurs dans l’enceinte du Stade Pascal LAPORTE, et parions que les hôtes du jour entendent bien confirmer la tendance pour le baisser de rideau à domicile.

La semaine passée avec le choix d’une équipe remaniée, ils ont cependant failli réussir chez les Poudriers ne s’inclinant que dans les dernières minutes, preuve de la richesse de l’effectif. Pendant ce temps nos joueurs se remettaient la tête à l’endroit après la déception basquaise en ne faisant pas de quartier face à des Corréziens apparus très rapidement dépassés.

Alors à quoi faut-il s’attendre face aux porteurs du maillot frappé d’un éléphant et aux couleurs rappelant singulièrement celles de nos voisins Luziens ? Les esprits ne seront-ils pas trop tournés vers les deux réceptions cruciales à venir, ou bien pourquoi ne pas se tester chez un concurrent de premier ordre ? Pour cela, il sera impératif de remédier à certaines imperfections en touche afin de conserver le bénéfice de ballons que les trois-quarts ne demandent qu’à pouvoir exploiter.

Lors du match aller également en nocturne, un phénoménal coup de pied d’Iban LACLAU avait scellé le sort de la rencontre et tellement déçu les visiteurs, qui n’ont certainement pas la mémoire courte. En lever de rideau les Espoirs se voient offrir l’occasion de bonifier leur classement mais leurs adversaires ont encore toutes leurs chances d’accrocher le wagon des qualifiés.

Dans l’histoire des générations de carabins ont entamé des chants grivois ! Que retentira dans le bus lors du retour : « En revenant de Nantes » en cas de résultat positif ou bien « profundis morpionibus » si le sort s’avérait contraire ?

Jean-Jacques LECOUONA