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DIRECTION LIMOGES

Jour et surtout horaire inhabituel pour la saison en ce qui concerne ce périple dans la ville, qui s’enorgueillit de posséder peut-être la plus belle gare de France mais également le palmarès le plus élogieux dans une autre discipline de ballon, à savoir le basket avec en souvenir les épiques confrontations face à nos voisins béarnais de l’époque Orthézienne.

Mais c’est l’ovale qui retient l’attention de nos rouge et bleu pour ce déplacement chez des hôtes dont la casaque se pare des mêmes couleurs.
A six journées du clap de fin de la phase de poule, et compte tenu de la situation au classement, qu’attendre des Sudistes ?

Si des bookmakers sévissaient du côté du Foirail à l’emplacement de l’historique siège tyrossais, nul doute que les côtes affichées ne donneraient guère de chances aux locaux, eux qui cette saison, notamment à domicile, semblent frappés par le mythe de Sisyphe, ce personnage de la mythologie grecque condamné à l’échec perpétuel alors qu’il croyait avoir réussi à hisser un énorme rocher au sommet d’une montagne, à l’image de la dernière déconvenue en date sur leur terrain.

Alors qu’attendre des Tyrossais dans des dispositions morales à coup sûr très perturbantes ?

Un scénario dans la continuité des déplacements précédents, ou bien puisqu’il n’y a plus rien à perdre, une équipe se retrouvant par le jeu un peu comme à Anglet.

Quel pied de nez au destin si dans la presse on avait le loisir de lire « le Quinze Tyrossais tel un éléphant dans un magasin de porcelaine du côté de Beaublanc ».

Nous avons bien le droit de rêver un tantinet, puisque chaque semaine on enregistre dans la poule des résultats défiant la pure logique, la notion de domicile n’étant plus signe d’assurance de victoire certaine.

Jean-Jacques LECOUONA