DIRECTION ANGLET
Voilà donc après le périple gersois improductif de la semaine passée, qui plus est le jour de la Saint Vincent dont on aurait aimé qu’il soit plus conciliant avec ses joueurs, le plus court déplacement de la saison chez un club qui commence depuis le temps à devenir une « vieille connaissance ».
Et toujours la même interrogation à la clef : quand est-ce que donc Tyrosse va retrouver le bonheur simple de la victoire ?
Lot de toutes les équipes en difficulté, la formation sudiste semble bloquer sur un mur de verre et ne pas pouvoir faire abstraction de fautes qui, au départ à priori bénignes, n’en débouchent pas moins sur la situation que nous connaissons.
Comme le rappelle le proverbe Touareg « c’est l’ultime brin de paille que l’on ajoute à la charge du chameau qui lui fait plier les genoux ». Et quasiment aux deux tiers de ce championnat c’est ce qui semble arriver aux « rouge et bleu ».
A l’aller, pour autant ils avaient régalé la Fougère et donné quelques espérances pour la suite en venant à bout et de quelle manière des Angloys. Qui aurait pu prédire à cet instant que le tableau d’affichage n’enregistrerait plus à l’avenir que des scores favorables aux équipes visiteuses.
Si l’AORC reste sur un faux pas à domicile et un repos forcé au tour précédent, nul ne peut croire un seul instant qu’elle n’ait coché cette date avec inscrit en gros caractères le mot Revanche.
Un obstacle supplémentaire sur le chemin des locaux se sachant plus qu’attendus.
Pourtant, c’est cependant une des rares occasions qui demeure afin qu’ils ne soient pas en fin de saison, la seule équipe de la poule au palmarès peu enviable de n’avoir jamais vaincu à l’extérieur.
Allez les gars, malgré cette longue période de disette il faut toujours y croire à l’image des fidèles supporters qui seront dans les travées du Stade Saint-Jean.
Jean-Jacques LECOUONA