CELA AURAIT PU ÊTRE UN NOUVEAU DIMANCHE D’ESPOIR

ESPOIRS : PÉRIGUEUX 10-18 TYROSSE

Superbe exploit en déplacement de la jeune équipe locale, qui plus est dans l’antre de Francis Rongieras, face à une formation qui lors de la phase préliminaire s’était facilement qualifiée dans une poule que l’on s’accordait à considérer bien relevée.
Quand on pense que le matin du départ il avait fallu composer avec trois indisponibilités non prévues, on ne peut qu’applaudir ce résultat dans un match où les Landais eurent l’avantage au score toute la partie, et si on peut regretter l’absence d’un essai, la fiabilité des buteurs sanctionnant la mainmise sur le jeu, allait en définitive suffire au bonheur de toute la délégation rouge et bleu ne laissant même pas le bonus défensif à leurs hôtes du jour.
Nul doute qu’au moment du classement final, cette victoire comptera et permet d’aborder la suite de la compétition avec plus de confiance qui ne signifie pas trop de surestime.

NATIONALE 2 : TYROSSE 20-22 LANNEMEZAN

Décidément les joueurs doivent se demander encore comment ils ont pu laisser échapper une victoire qui semblait leur sourire à l’issue d’un match où il est vrai ils avaient été mis à la peine par de solides visiteurs avec en sus un buteur au froid réalisme .

Après un premier acte sans rythme, pour cause d’arrêts de jeu trop nombreux et qui avait vu les locaux retomber dans certains de leurs travers, la deuxième mi-temps et la possibilité d’écarter enfin quelques ballons pour un jeu de mouvement déstabilisant la défense du CAL redonnait de la voix et de l’espoir aux supporters, surtout qu’à l’entrée dans le temps additionnel Tyrosse se retrouvait avec un petit matelas le mettant à l’abri de l’artilleur pyrénéen.
Hélas, le dernier renvoi mal négocié à l’image de tous les précédents, voyait un contre et un coup de pied à suivre côté grande tribune se terminer par un essai de l’ailier gauche en moyenne position.
Et Espilondo ne se faisait pas prier pour continuer son sans faute, avec à la clé une victoire qui n’était plus d’actualité une minute plus tôt, tandis que la spirale cauchemardesque reprenait cours pour un quinze rouge et bleu complétement anéanti avec cette cruelle désillusion celle de trop certainement.

Jean-Jacques LECOUONA