VRAIMENT INCORRIGIBLES
FEDERALE 1 – NAFARROA 16 (1 essai) – : TYROSSE 15 (2 essais)
On en viendrait presque à rire, si ce soir la situation de notre équipe n’était aussi délicate tant sur le plan sportif que mental, avec chez les supporters un sentiment de découragement pour ne pas dire plus.
Pourtant ce n’était pas faute d’avoir clairement averti nos joueurs des pièges qu’ils auraient à éviter car sans cela la désillusion pendait au nez.
A la vue de l’entame on pensait que la leçon avait été retenue, avec une domination sans partage mais aussi déjà les premières occasions vendangées, à un moment crucial pour faire un break plus que conséquent au tableau d’affichage.
Et puis retour des vieux démons sous forme de passes mal assurées ou pas dans le tempo, c’est à dire autant de ballons de contre offerts aux locaux.
Sur l’envie ils parvenaient même à inscrire un essai joué à la main près des lignes, à l’ancienne avec une envie et une ruse suffisantes pour compenser le désavantage physique.
Résultat petit avantage de 15 à 7 au repos.
Et là, à la reprise patatras avec la réception du renvoi au centre et la fâcheuse manie de ne pas vouloir se dégager immédiatement au pied chez l’adversaire. Cependant personne n’imaginait à cet instant que Tyrosse avait fait son plein de points, donc une deuxième mi-temps stérile à venir.
On y trouvera des raisons diverses telles que les nombreuses pénalités subies, les essais manqués d’un souffle, et certainement quelques choix tactiques sujets à discussion alors que les conditions atmosphériques se dégradaient.
Quoiqu’il en soit cette contreperformance, nous ramène six mois en arrière, quand nous perdions chez ceux qui avaient coutume de s’incliner sur leur terrain.
La saison est loin d’être finie, mais il ne va plus falloir continuer à musarder en chemin, faute de quoi les objectifs ne seront plus les mêmes.
Quelques lignes par contre sur les Espoirs, qui s’ils enregistrent leur première défaite à Oloron sur la marque de 9 à 6 se sont bien comportés face à une référence de la catégorie, et regretteront les points au pied laissés en route, qui d’habitude font souvent la différence dans des rencontres serrées.
Jean-Jacques LECOUONA
crédits photos: Begi Kliska